|
|
|
L'Inra vous présente ses meilleurs vœux pour 2018 |
|
|
|
À l'occasion de la nouvelle année, Philippe Mauguin, PDG de l'Inra, revient sur les principales étapes qui ont marqué l'année 2017 pour l'Inra et sur celles qui vont se dessiner en 2018.
« Nous devons collectivement relever des défis considérables pour assurer la sécurité alimentaire mondiale et gérer durablement nos ressources. Il nous faut prendre soin de notre planète en proie à des changements majeurs, climatiques en particulier, risquant d’altérer la biodiversité et la santé de nos concitoyens...» >>> Lire la suite
Philippe Mauguin, Président Directeur Général de l'Inra
|
|
 |
|
L’un des axes d’amélioration des performances économiques et environnementales de l’agriculture française repose sur la mobilisation de nouvelles méthodes et techniques permettant de réduire l’usage des intrants de synthèse (pesticides et engrais) et de produire des services dits « écosystémiques » susceptibles de procurer des avantages aussi bien aux agriculteurs qu’aux citoyens. A l’occasion du carrefour de l’innovation agronomique (CIAg) organisé les 4 et 5 octobre 2017 à Toulouse, l’Inra, présente un des piliers de la transition agroécologique qui peut être mis en œuvre par les agriculteurs : les cultures intermédiaires multi-services.
|
|
 |
|
Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la compréhension des mécanismes de régulation de l’hormone hépatique FGF21 qui exerce divers effets métaboliques et intervient dans le contrôle de l’appétence au sucre. Fruit d’une collaboration entre des équipes de l’Inra et de l’Institut Cochin (CNRS, Inserm, Université Paris Descartes), ces travaux sont prometteurs pour développer de nouvelles cibles thérapeutiques dans le traitement des maladies métaboliques (obésité, diabète…). Ces résultats sont publiés dans Cell Reports le 10 octobre 2017.
|
|
 |
|
Des travaux financés en grande partie par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de 1er Programme Investissement d’Avenir Biotechnologie –Bioressources publiés dans Nature Communication de Juin 2017, viennent de montrer qu’il est possible de créer un précurseur à la méthionine, un acide aminé indispensable en nutrition animale, en utilisant une nouvelle voie métabolique à partir de source carbonée, et se substituant ainsi à sa production à partir de ressources fossiles.
|
|
|
Des scientifiques du centre Inra Occitanie-Toulouse et de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) ont montré que la sensibilité aux infections mammaires et la sensibilité au déficit énergétique chez la brebis laitière avaient une base génétique commune. Ces travaux ont fait l’objet d’une thèse (Juliette Bouvier-Muller) et de plusieurs publications.
|
|
|
Le projet Peau‘Lux, porté par la société OVI Plateau Central, vise à valoriser la peau d’agneaux Lacaune de bergerie pour la maroquinerie dans le rayon de Roquefort.Ce projet, dont l’Inra et l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) sont des partenaires, a été financé dans le cadre du 20ème appel à projets Fonds Unique Interministériel (FUI) par l’Etat et les collectivités territoriales ci-dessous :
|
|
 |
|
Les coteaux de Gascogne, un environnement rural au cœur duquel évoluent animaux, hommes et leurs agents pathogènes. S’intéressant à Anaplasma phagocytophilum, une bactérie pathogène pour le bétail et l’homme et transmise par les tiques, des chercheurs de l’Inra, VetAgro Sup et du CNRS mettent en évidence que les chevreuils ne sont pas la principale source d’infection des tiques par des souches pathogènes pour le bétail. Ces résultats, qui contribuent à mieux comprendre le cycle épidémiologique d’A. phagocytophilum et ses implications en matière de santé animale, sont publiés dans la revue Infection, Genetics and Evolution de novembre 2017.
|
|
 |
De la recherche à l'innovation |
|
|
Dans le cadre du Projet d’Investissement d’Avenir (PIA) PHENOME, un robot de phénotypage unique, conçu par l’Inra (Agroécologie, Innovations, teRritoires -AGIR et Environnement Méditerranéen et Modélisation des Agro-Hydrosystèmes- EMMAH) et Arvalis, vient d’arriver à l’unité expérimentale Grandes Cultures du centre Inra Occitanie-Toulouse. Ce prototype, fonctionnera sur la plateforme Agrophen dédiée au phénotypage à haut débit et en plein champ des plantes de grandes cultures.
|
|
|
La plateforme Heliaphen, mise en service en 2013 sur le site de l’Inra Occitanie – Toulouse permet - grâce à un prototype unique de robot – de contrôler le stress hydrique subi par la plante et de mesurer automatiquement les caractères morphologiques de 1300 plantes de tournesol. Une vidéo de présentation de la plateforme vient d’être publiée.
|
|
|
Après 4 années de recherche, le projet ANR TATA-BOX lancé en janvier 2014 arrive à sa fin. Une équipe pluridisciplinaire d’une quarantaine de chercheurs a mis en œuvre des méthodes et outils participatifs pour accompagner des acteurs locaux dans la conception d’une transition agroécologique de leur territoire. Ce projet de prospective participative a été financé à hauteur de 600 000 euros par le programme AGROBIOSPHERE de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
|
|
|
Cette année, la mobilisation du centre Inra Occitanie-Toulouse a été double : en région Occitanie avec les portes ouvertes au laboratoire de Toxicologie Alimentaire aux lycéens de Tournefeuille mais également à Paris sur l’opération de lancement à la Cité des Sciences et de l’Industrie.
|
|
|
À l’occasion du 55e Salon de l’agriculture, les ressources génétiques au service de l’agriculture et de l’alimentation sont à l’honneur sur le stand de l’Inra. Un pôle recrutement présentera les disciplines de recherche et les différents métiers dans lesquels l'Institut recrute.
|
|
|
|
L'histoire de l'Inra, entre science et politique
|
Fondé sur une documentation originale et sur un recours à la mémoire des acteurs, cet ouvrage constitue la première synthèse historique de l’Inra dans son siècle en restituant les relations internes et externes, les logiques de développement et d’élargissement thématique. Et ce, dans un processus d’interconnexion croissante de la recherche agronomique avec les dynamiques sociales, économiques, scientifiques et politiques de l’époque, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.
|
 |
|
Evaluer les services rendus par les écosystèmes agricoles pour mieux les gérer
|
L’Inra a évalué finement 14 services écosystémiques que rendent à l’agriculteur et à la société les écosystèmes des espaces dédiés à la production agricole (régulation du climat, pollinisation, fourniture de l’azote aux cultures, etc). Les résultats de cette étude novatrice ouvrent des pistes pour mieux gérer ces écosystèmes, avec notamment la réduction de l’utilisation d’intrants en agriculture. Cependant, pour une gestion optimale des écosystèmes agricoles, cette évaluation des services écosystémiques doit être conjuguée à deux autres approches : la connaissance de la biodiversité et la diminution de l’impact des pratiques agricoles. Ces travaux ont été rendus publics le 24 octobre 2017.
|
|
|
|
|